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Le 11 octobre, environ 400 militant·es ont mené une action de désobéissance civile à Charleroi sur le site d’Industeel, filiale d’ArcelorMittal accusée d’avoir fourni de l’acier à l’armée israélienne. Avec le soutien des travailleur·euses, l’action a bloqué la production sans arrestations, marquant une étape de plus dans la lutte contre la complicité industrielle avec le génocide en Palestine.

La répression ne se mesure pas qu’en hématomes ou en jours d’arrêt. En invisibilisant les traumatismes psychiques, l’État semble miser sur l'epuisement silencieux des luttes et de celleux qui la portent. Sarah nous invite à une réflexion autour de l'épuisement psychologique dans ce premier fragment de luttte.

La justice est un outil précieux dans les luttes écologiques : elle permet des victoires d’étapes, de gagner du temps et de donner de la visibilité. Mais son impact varie selon la nature des revendications et les personnes qui les portent, car elle reflète aussi les biais discriminatoires de la société, comme le racisme ou le classisme. Son cadre reste incertain et souvent limité, comme l’illustrent les rebondissements autour de la lutte contre l’A69. Bref, la voie judiciaire ne doit pas être une fin en soi et doit s’accompagner d’autres formes de mobilisation.

La conférence de Paul Watson à la Fête de l'Huma a, sans surprise, été perturbée par des militant.es. "Tout le monde déteste Paul Watson" ou encore "Siamo tutti antifascisti" ont été scandés malgré l'intervention virulente de la sécurité. En face de nombreuses personnes semblaient ne pas savoir pourquoi des militant.es se mobilisaient et ne pas avoir eu vent des polémiques qui entourent Paul Watson.

Le 10 septembre, l’appel « Bloquons tout » a réuni entre 175 000 et 250 000 personnes en France. Blocages et rassemblements ont marqué la journée, sous une forte répression policière. Cette date se veut le début d’une mobilisation nationale. Nos photographes ont couvert l'événement !

Le monde du travail se fait bousculer par les questions écologiques, comme en témoignent les nombreuses trajectoires « déviantes » de bifurqueur.euses ou déserteur.euses. Ces surdiplômé.es en quête de sens qui quittent leurs postes prestigieux et leurs salaires élevés bénéficient d’attention et de crédit au sein de certaines sphères. Ce phénomène reflète-t-il une société en mutation qui tente de s’extraire du capitalisme ? Ou bien sommes-nous en train d’assister à un tour de force du système, capable de rebondir sur les critiques qui lui sont faites ?