La destruction des entreprises se maintient par le chantage
Le monde du travail et la valeur qu’on lui donne, individuellement ou collectivement, sont profondément touchés par la crise écologique et les réflexions qu’elle attise. Les rapports de domination entre patrons et employé.es s’en voient renouvelés par une opposition entre celleux pour qui la destruction du vivant et des communs sert les intérêts, et celleux qui leur sont subordonné.es et qui en paient le prix. Et les stratégies des grands groupes pour maintenir un statu quo qui défend leurs intérêts se base en partie sur un chantage à l’emploi, plus ou moins direct. Que ce soit en interne ou auprès des institutions, les patrons pointent du doigt et alimentent une menace sur l’emploi, que représenteraient les mutations du secteur du travail dans une société écologique.