L’affaire Paul Watson torpille l’écologie radicale
Le 21 juillet dernier, le fondateur de Sea Sheperd Paul Watson est arrêté et incarcéré au Groenland dans le cadre de son combat contre à la chasse à la baleine et la protection de la faune marine. Cette arrestation fait suite à plus de 10 ans de mandat d’arrêt déposé par le Japon auprès d’Interpol. Depuis, « pirate écolo », « défenseur des baleines », « héros des mers », et autres hyperboles pour décrire Watson inondent les médias mainstream et les plateformes sociales, tous.tes réuni.es derrière le slogan en apparence universel de #FreePaulWatson. Toutefois, en y regardant de plus près, Watson ne paraît pas si facilement défendable. De ses liens avérés avec les sphères d’extrême-droite, en passant par son malthusianisme assumé et le véritable culte de la personnalité qui lui est voué, la figure de Paul Watson devrait être plus clivante, notamment pour permettre aux actions militantes radicales de retrouver la place qu’elles méritent sur la scène médiatique.