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Nos articles et décryptages

La nouvelle armée écologique

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les forces de défense sont bien renseignées sur les questions d’écologie et de changement climatique. Elles prennent en compte à la fois leur impact sur le climat et les conséquences de son changement sur leurs activités. L’objectif pour l’armée n’est cependant pas d’enrayer la menace écologique, mais bien de faire avec. Elle tente de se préparer dès aujourd’hui à la guerre de demain, dans des milieux changeants et une multiplication des catastrophes naturelles. Surtout, les armées tentent de faire accepter les guerres à la population, en les rendant plus vertes et plus humaines qu’elles ne sont. Pourtant, la guerre la plus écologique est celle qu’on ne fait pas.

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La cause animale négligée par les écolos

Les écologistes accordent une place importante, voire centrale, à l’utilisation animale dans leurs modèles de transition. Tandis que les antispécistes veulent l’abolir. Si leurs dissensus sont souvent pointés, le mouvement écologiste a de quoi s’inspirer de l’approche radicale antispéciste. Cela lui permettrait notamment de sortir du triangle carbone-ressources-humain.es, et ainsi gagner en robustesse.

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La guerre écologique n’aura pas lieu

On voit éclore dans la sphère politique et médiatique un discours sur la multiplication des « conflits climatiques ». Cette notion est pourtant rejetée par une bonne partie – bien que pas l’entièreté – des spécialistes. Ce récit sert en réalité un projet politique des pays occidentaux. Il a des conséquences directes. Un mouvement de « sécurisation » du climat, un effacement des causes du changement climatique au profit de ses conséquences supposées. Il devient également une nouvelle manière pour les pays occidentaux de contrôler les pays anciennement colonisés.

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Les conséquences concrètes de l’écoterrorisme

En réponse à l’écologie et aux actions radicales, l’État diffuse un récit associant engagement à terrorisme, convictions à aliénation et lutte à violence.  Cela lui permet notamment de contourner la justice, l’État de droit et d’accentuer ses pratiques de surveillance et de contrôle.  En réhabilitant le terme “écoterrorisme”, l’État dépasse donc la dérive sémantique et met en péril la protection du vivant, des communs et l’opposition politique.

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C’est pas moi, c’est le système !

Rejeter la faute sur le système ne nous sauvera pas. Depuis des années, les scientifiques sont formel.les : il faut agir. Pourtant, rien ne change. Il convient alors d’interroger les freins à l’engagement en faveur du climat. Ils sont nombreux, et ne seront pas évoqués ici les mécanismes classiques comme la méconnaissance ou le déni. L’urgence climatique et les actions qui pourraient être prises pour l’enrayer sont souvent mises à distance. L’un des phénomènes les plus répandus est la désincarnation. L’individu rejette la faute sur le système en refusant de reconnaître qu’il en fait partie, et qu’il participe donc à la situation à sa manière.

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ACAB, All Men, All Rich, pourquoi ces « généralisations » ?

Des tweets et des tags qui font parler.
Les formules de généralisation comme : « tous les flics sont des b*t*rds (ACAB) », « tous les hommes » ou « tous les riches » prennent de l’ampleur et sont la source de débats animés. Pour certain.es ces formulations sont un réel outil de communication et d’empowerment, permettant de mettre en avant les injustices. Pour d’autres elles ulcèrent notamment ceux.celles qui sont ciblé.es.

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Le loto de la biodiversité est une opération de greenwashing

Avec le lancement du loto de la biodiversité, le gouvernement décharge une nouvelle fois son devoir écologique sur les citoyen.nes. Malgré un léger renflouement des caisses de l’Office Français de la Biodiversité (OFB), c’est bien l’État et l’industrie du jeu qui seront les grands gagnants de ce dispositif. Et ce malgré des alertes sur le danger de cette promotion des jeux de hasard. Décryptage d’un greenwashing d’État.

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Militer ce n’est pas faire consensus

Compte tenu de l’urgence planétaire, l’approche écologique politique et radicale apparaît comme une évidence. Cependant, cette radicalité peut difficilement cohabiter avec le consensus. Ce qui peut rendre l’opinion publique hostile et créer des dissensions au sein de la lutte. La lutte pour le climat se doit donc d’être et de rester un espace évolutif, où l’erreur est un droit mais l’intelligence un devoir.

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