Lucas a d’abord exercé en tant qu’entrepreneur dans l’outdoor, puis en communication digitale dans le domaine de l’énergie dite « verte ». Il y a trois ans, il décide de quitter son emploi ne satisfaisant pas ses attentes en terme d’impact environnemental. Il a choisit depuis de se consacrer aux luttes sociales et écologiques, et de co-créer par cette occasion Engrainage. D’abord impliqué en tant que militant chez Greenpeace, puis Alternatiba / ANV COP21, il dédie à présent son temps bénévole au bon fonctionnement digital du média.

L’indignation est l’un des moteurs principaux de son écriture. Il s’intéresse particulièrement aux stratégies des mobilisations militantes perçues comme radicales et à leur médiatisation. Profondément convaincu que le savoir n’est une arme que lorsqu’il se traduit en actions, il veille à éviter une approche purement théorique des luttes. Il croit également au rôle essentiel de la vulgarisation et de l’art dans la diffusion et la circulation de l’information, les considérant comme des leviers majeurs pour sensibiliser et mobiliser.

Ses projets visent à : (re)créer du lien et des espaces d’échange, favoriser l'émancipation par le savoir(-faire), lutter contre les inégalités et la désinformation. Passionnée par les sciences, Sarah est convaincue que l’éducation et l’accès à l’information sont des moyens privilégiés pour rendre aux gens le pouvoir qui leur revient. Elle prône une démarche plus consciente, inclusive et intersectionnelle, à contre-courant du rythme effréné des systèmes dominants.

Convaincu de l'importance des territoires et de la ruralité dans la transformation de la société, Simon aborde les luttes écologistes par le prisme des actions et luttes locales, des collectivités territoriales, à contre-courant d'une écologie trop souvent citadine. Révolté contre l'approche des petits gestes et des récits de Pierre Rabhi, il ne pourra réussir à écrire un article sans parler d'engagement collectif ou d'imaginaires de contestation radicale.