Pauline Roignant

La justice est un outil précieux dans les luttes écologiques : elle permet des victoires d’étapes, de gagner du temps et de donner de la visibilité. Mais son impact varie selon la nature des revendications et les personnes qui les portent, car elle reflète aussi les biais discriminatoires de la société, comme le racisme ou le classisme. Son cadre reste incertain et souvent limité, comme l’illustrent les rebondissements autour de la lutte contre l’A69. Bref, la voie judiciaire ne doit pas être une fin en soi et doit s’accompagner d’autres formes de mobilisation.