Salut à toi,
Voici le numéro de
septembre de
la newsletter de
Engrainage.
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La rentrée militante a
sonné en ce mois de
septembre, et après la
problématique de l'eau et de
la gestion de cette
ressource, les collectifs
militants se concentrent
désormais sur les grands
projets routiers et
autoroutiers. Cela résonne
tout particulièrement avec
l'actualité et la grève de
la faim de Thomas Brail et
14 autres militant.es,
déterminé.es à faire
interrompre les travaux de
l'169, reliant Toulouse et
Castres.
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Clique sur le titre des
articles pour les lire en
entier sur notre site
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Le cursus ingénieur est
souvent érigé comme modèle
de réussite, mais il cache
une réalité qui est loin
d’être réjouissante. Entre
son accès très inégal, ses
liens étroits avec
l’industrie et des positions
timides sur la question
écologique, ce cursus fait
les affaires du système
économique en place. Les
actions de transition
isolées se multiplient, mais
se heurtent à l’inertie et
la rigidité d’un parcours
d’études supérieures que la
classe dominante veut
préserver.
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Le mot écoféminisme a
longtemps été délaissé, car
trop large. Il donne
aujourd'hui lieu à des
batailles idéologiques.Les
écoféministes cherchent à
abolir toute forme
d'oppression, des femmes
mais aussi des personnes
racisées ou encore de la
Terre. En cela,
l'écoféminisme est
révolutionnaire.
Mais le lien, parfois vécu
comme sacré, entre femme et
nature peut s'avérer
réducteur. Voire même
excluant s'il est mal
utilisé.
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Tous nos autres articles et
décryptages sont à retrouver
sur notre site web.
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Samedi 7 octobre
Appel de résistance
contre le système
agro-industrie
Résistances Aux
Fermes-Usines (RAFU)
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En plein examen du projet
de Loi d’Orientation de
l’Avenir Agricole, mobilisation nationale
contre les pratiques
industrielles dans l'élevage
et les cultures, symbolisées
par les
"fermes-usines".
📌 France
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Les 14 et 15 octobre
Bloque Ton Périph
(BTP)
Déroute des routes
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Action contre le projet du
LIEN : projet de
contournement du nord de
Montpellier par un
méga-périphérique. Symbole
de l'expansion continue de
la ville et ses services sur
les territoires
avoisinants.
📌 Montpellier
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Les 21 et 22 octobre
Ramdam sur le
macadam
Déroute des routes
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Suite à la mobilisation du
mois d'avril, appel au
blocage du chantier de l'A69
Toulouse <-> Castres,
pour montrer que l'A69 ne
passera pas.
📌 Toulouse
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Cette photo a été prise le
23 avril 2023, lors de la
mobilisation contre l'A69,
projet de jonction
autoroutière entre Castres
et Toulouse.
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L’œil du photographe
:
Macadam macabre, asphalte
asphyxiant et bitume brumeux
: miroir d'une ère où du
noir sur la terre était le
symbole de liberté,
aujourd'hui délétère.
À trop nous rouler dessus,
ils vont finir par être
déçus. Car nous, arbres
centenaires, nous ne serons
jamais leurs
actionnaires.
Aujourd'hui, ils nous
veulent à la coupe, car tout
bétoner à le vent en poupe.
Mais nous ne sommes pas
seuls... nous avons nos
écureuils.
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Le projet de liaison
autoroutière reliant Castres
à Toulouse fait les gros
titres depuis le mois
d'avril, et notamment ces
derniers jours avec la grève
de la faim médiatisée de
Thomas Brail. Mais ce projet
est dans les têtes de
certain.es depuis 50 ans, et
a été remis au goût du jour
récemment. Sous prétexte que
Castres est la seule
métropole de plus de 100 000
habitant.es qui ne soit pas
reliée à sa capitale
régionale - Toulouse - par
voie d'accès rapide.
Castres et Toulouse sont en
effet aujourd'hui séparées
par 78 kilomètres de route
nationale (RN126), pour 1h10
à 2h de trajet selon la
circulation. Le projet de
l'A69 consiste à créer une
autoroute qui suivra la
RN126 tout du long, et qui
fera gagner entre 15 et 30
minutes selon les sources
(et les conditions de
circulation).
Au-delà de cette
problématique de gain de
temps de trajet, ce projet
reflète des aberrations
liées à ces gros projets.
Comme souvent, ce sont les
industriels de Castres qui
ont fait remonter les
premiers le besoin d'avoir
itinéraire rapide pour
Toulouse. Faire du neuf au
lieu d'améliorer l'existant,
quitte à ce que l'autoroute
suive quasi linéairement la
route nationale.
Artificialiser des sols et
couper plusieurs centaines
d'arbres, parfois
centenaires, quand Emmanuel
Macron souhaite en faire
planter 1 milliard sur les
10 prochaines années (par
des élèves de 6ème). Verser
des dizaines de millions
d'euros d'argent public pour
obtenir une infrastructure
gérée par Vinci et qu'un.e
utilisateur.rice paiera plus
de 15€ l'aller-retour.
Renforcer l'hégémonie de la
"bagnole" et continuer à
reproduire ce qui est fait
depuis toujours, au
détriment d'une réflexion
plus profonde sur la
mobilité. Renforcer l'hyper
centralité et attractivité
des grandes villes, qui
écrasent les plus petites
communes : qui sont ici les
premières impactées par le
projet et dont les
objections ne sont pas
entendues.
La liste pourrait être
encore longue pour montrer à
quel point la façon dont est
mené ce projet rejette
l'intelligence collective,
la cohérence et le bon
sens.
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Voilà, c'est la fin du
cinquième numéro de la
mensuelle
d'Engrainage.
Nous espérons que ça t'a
plu, n'hésite pas à la
partager autour de toi et
nous te donnons rendez-vous
au prochain numéro !
Merci encore pour ton temps
et ton engagement,
A très vite,
L'équipe Engrainage.
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5 rue des capucins, 69001,
Lyon
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